jueves, 21 de septiembre de 2006

Ratzinger 0 Ahmadineyad 1



No es cuestión de echar más leña al fuego, ni de defender algo que se me antoja indefendible. No es cuestión de tomar partido ni de subirse al carro titulado “pues claro” o al que dice “si es que son unos.....”. Es cuestión de tomar nota.

Es cuestión de decir que el Islam radical está de más, y de decirlo bien alto y bien claro. Pero no sólo el Islam radical. Cualquier religión radicalizada está de más.

No quiero cuestionar los a favor y los en contra de las religiones, ni me interesa descubrir cual es la verdadera, o la mejor.

Sólo quiero decir en este espacio lo siguiente:

1- Joseph Ratzinger se equivocó al tratar de menospreciar al Islam.

2- El Islam radical se equivoca si cree que puede subsistir en este planeta rasgándose las vestiduras cada vez que alguien dice algo acerca de él que no le parece a según quienes. Esa especia de dictadura ideológico-religiosa ya no cuela en el siglo XXI por muy rápido que se organice y mucha bulla que haga.

3- Tristemente, ha sido el presidente del gobierno español el único líder que hasta el momento ha defendido al Papa. Triste porque Zapatero es el presidente de un país que se hace llamar aconfesional. ¿Vamos camino de ser, una vez más, el martillo de herejes de antaño?

4- La única persona que ha salido bien parada de todo esto ha sido Mahmoud Ahmadineyad.

El líder iraní ha logrado colocarse aún más como líder islámico con su llamado a dejar al Papa tranquilo por ser un hombre de paz. Según cuenta La Vanguardia:

“El presidente iraní, Mahmoud Ahmadineyad, afirmó el lunes que sentía respeto por el Papa Benedicto XVI y dejó entrever que aceptaba las disculpas que ofreció el Sumo Pontífice por unos comentarios que realizó sobre el Islam.

"
Respetamos al Papa y a todos los que están interesados en la paz y la justicia", expresó Ahmadineyad a la prensa, al ser consultado sobre las declaraciones que realizó la semana pasada Benedicto XVI del Islam y la violencia, que generaron duros cuestionamientos por parte de grupos musulmanes. "Lo que siento es que algunos atribuyen la información incorrecta a las personalidades", dijo el mandatario, que se expresó a través de un traductor.

Sin comerlo ni beberlo, Ahmadineyad ha subido un par de puntos en la estima de muchos al, sin duda, de alguna manera, disminuir las críticas hacia el Papa católico (no olvidemos que no es el único Papa de la fe cristiana) y sobre todo, al presentarse como una voz templada cuando del Islam últimamente sólo hemos escuchados llamados a acabar con Roma y su Papa por parte de grupos radicales islámicos.

Al final habrá que darle las gracias al presidente iraní.

Algo que no estaría de más, de no ser porque de Irán no se fía nadie y mucho menos cuando el tema nuclear está tan candente y en la mente de todos.

lunes, 18 de septiembre de 2006

Cuestiones de homofobia


El pasado 5 de septiembre, el diario francés Liberation publicó este artículo titulado Homofobia, una cuestión de educación firmado por Philippe Castel, consejero de educación de Ivry. Lo publico en el blog pues es un buen ejemplo de algo que está ocurriendo mucho, también en España, y de lo que se habla poco. No hay más que recordar el incidente en la piscina pública de Madrid este verano pasado donde hubo agresiones homófobas . No sólo en España ocurren este tipo de incidentes, por desgracia.

L'école peut beaucoup. Mais le ministère, par crainte d'être suspecté de prosélytisme en faveur de l'homosexualité, hésite à s'engager.

Homophobie, une question d'éducation

Par Philippe CASTEL

QUOTIDIEN : Mardi 5 septembre 2006

Par Philippe CASTEL conseiller principal d'éducation à Ivry, responsable à la FSU de la lutte contre les discriminations liées à l'orientation sexuelle et à l'identité de genre.

Aujourd'hui, mardi, passent en justice cinq jeunes gens coupables d'avoir, le 13 juillet à Ivry, arrosé un couple d'homosexuels d'insultes homophobes puis de menaces, et finalement d'avoir jeté des cocktails Molotov dans leur appartement, simplement parce que ces deniers, excédés par le bruit en bas de leur immeuble, leur avaient demandé d'en faire un peu moins.

Quelques jours plus tard, à Vitry, c'est le corps nu et inconscient mais heureusement toujours vivant d'un jeune homosexuel qui était découvert dans un parc, le visage tuméfié, le crâne fracassé et la cage thoracique enfoncée.

Comme souvent dans les cas d'homophobie, et d'ailleurs dans la majorité des actes de violence sexuelle, ces faits sont commis par des individus de sexe masculin, justifiant leur rejet de l'existence même de l'homosexualité par l'image qu'ils se font de la virilité.

A trop dire aux garçons qu'ils ne sont pas des filles et qu'à ce titre ils n'ont pas le droit d'être sensibles, on fabrique des petites brutes fières de leur masculine suprématie. Car il ne faut pas s'y tromper : derrière ces poings jetés à la face de l'autre, il y a le sentiment que la force fait l'homme et témoigne de sa puissance, donc de son existence.

L'intelligence est réservée aux filles, aux tapettes ou aux bouffons. L'effet de groupe et la tyrannie de l'image que l'on doit y donner viennent décupler ces manifestations de violence primaire et font obstacle à toute volonté d'échapper à cette panurgique attitude.

L'homophobe ne fait que véhiculer des valeurs que lui a transmises son milieu social et culturel, en les exacerbant dans ses comportements excessifs. Nulle part on lui a dit qu'il pourrait peut-être mettre tout cela en perspective, nulle part on lui a dit qu'être un homme c'est bien plus que n'être seulement pas une femme, nulle part on ne lui a permis de déconstruire ces schémas mortifères.

Il est bien allé à l'école, pourtant, mais que lui a-t-elle dit de tout cela ? A quel moment l'a-t-elle amené à réfléchir, à quel moment lui a-t-elle dit qu'il était dans l'erreur ? Les seules représentations qu'il a eues de l'homosexualité, dans l'enceinte de l'école, c'est cet élève au collège qu'il a martyrisé, et dont il n'est même plus sûr qu'il était vraiment homo, mais qu'en tout cas personne n'a jamais défendu, ni parmi ses camarades ni même parmi les adultes. Les cours d'éducation sexuelle n'ont évoqué que la reproduction, une fois en cours d'histoire on lui a dit que les nazis avaient déporté et gazé des homosexuels, et le seul prof perçu comme homo était l'objet de tous les chahuts et se gardait bien de sortir du placard.

Préjugés d'un autre âge ? L'école aurait changé ?

Certes, elle a évoqué la question, mais avec tant de précautions qu'à la longue on peut se demander si elle n'a pas honte de sa propre audace.

Lorsque l'on lit, dans le tout récent guide du formateur pour l'éducation à la sexualité, édité par le ministère de l'Education nationale, que l' «orientation sexuelle et les pratiques sexuelles font partie de la sphère privée. L'orientation sexuelle ne devrait être connue que si la personne le fait savoir», on s'étonne, comme si l'hétérosexualité dominante ne s'exposait jamais dans l'espace public. Mais quand on lit ensuite qu'il «convient d'être attentif à ce que la loi du groupe n'enferme pas des adolescents dans une identité homosexuelle, à la suite d'expériences ou de rites illicites de passage (par exemple le bizutage) ne relevant que de pratiques sexuelles», on comprend en fait qu'il est dit que des adolescent(e)s ­ mais surtout les garçons, probablement, vu ce qui est décrit ­ peuvent se laisser aller à des comportements homosexuels sans pour autant que le regard porté sur ces pratiques ne fige leur orientation sexuelle, ce qui serait très grave.

Pour ne pas avoir la désagréable impression que la crainte de cette fixation et de cet «enfermement» ne s'exprime que pour les comportements homosexuels, on aimerait lire que des rites hétérosexuels ne doivent pas, eux non plus, figer les adolescents dans l'hétérosexualité. Autrement dit, être hétérosexuel ne devrait pas nécessairement aller de soi, et la possibilité devrait être énoncée dans l'espace social qu'aucune normalité en la matière ne s'impose.

Partout, en filigrane, dans ce document, transparaît la peur de faire du prosélytisme en faveur de l'homosexualité, ou tout au moins d'en être suspecté. En confinant l'orientation sexuelle à l'espace privé (représentation totalement mythifiée de ce qu'elle est réellement, au moins pour l'orientation hétérosexuelle) et en affirmant qu'elle doit rester confidentielle, on se protège ainsi de l'expression de l'orientation homosexuelle dans l'espace social.

Et c'est ainsi que des générations d'homophobes se reproduisent et se multiplient, et peuvent sévir sporadiquement, alors qu'une intervention volontariste de l'école contre l'homophobie permettrait peut-être de la faire reculer, à défaut de la faire disparaître.

Certains pays n'ont pas hésité à impliquer l'administration publique dans ce combat. Il est temps que la France fasse de même, et que notre ministère de l'Education n'ait plus peur de son ombre. La lutte contre le sexisme et l'homophobie, et leur corollaire le virilisme ambiant, contribuerait efficacement à faire reculer la violence, qui tend à remplacer toute forme de rapport social, et remettrait au centre des rapports humains l'échange, le respect et l'envie de connaître l'autre, la diversité n'étant plus alors considérée comme une menace.

Le sexisme et l'homophobie signent la défaite de la pensée du vivre ensemble, et ces récents actes sexistes et homophobes témoignent de l'urgence devant laquelle est placée notre société si elle ne veut pas reculer. Seule l'éducation, à condition d'engager un combat volontariste sur ce terrain, peut encore contribuer à nous faire éviter le pire.

La seule répression, en ces matières comme en d'autres, arrive toujours trop tard et ne sert qu'à se rassurer, alors que l'origine de ces actes n'est jamais combattue à la racine.



miércoles, 13 de septiembre de 2006

Italia senza Europa


El Primer Ministro Italiano Romano Prodi ha otorgado una entrevista a la prensa francesa donde habla del papel que Italia juega, o no juega, en Europa y el mundo.

Si alguno pensaba que sólo España tiene problemas que lo lea. Hay muchas joyas escondidas entre lo que dice.

Por ejemplo- "Sans l'Europe, l'Italie serait encore un pays rural et hors du monde".

Primero pensé...no sólo España....y luego rectifiqué el pensamiento.

Prodi también habla, más o menos diplomáticamente, de las ideas "radicales" de Zapatero que permitieron el matrimonio homosexual y evita declararse sobre el tema al 100% escudandose en un "D'un pays à l'autre, les sociétés sont très différentes".

¡Y que lo digas!

Es curioso la idea que se tiene de los países desde casa. Todo parece como nos lo cuentan, y nos lo creemos todo.

Bearbricks de Lagerfeld


Hoy ha vuelto a soplar el viento frío en Madrid. Hoy ha sido un día raro, extraño. De los que te acuerdas más adelante por las cosas que pasaron en él. No porque éstas fuesen importantes sino porque, a su manera, son transcendentales pero en el momento no nos damos cuenta.

Empecé el día bien, levantándome temprano. Desde por la mañana hasta por la tarde he tratado de dar con Raúl Rivero. Imposible. Me dijo la semana pasada que quedaríamos hoy para hacer una entrevista. No ha querido contestar los correos electrónicos ni tampoco responder a los mensajes que he dejado en el contestador del móvil de su mujer. Alguna razón habrá para excusar su comportamiento. Hasta que no la conozca no puedo dejar de pensar en la mala educación de este señor. Pienso que basta con decir “no me interesa la entrevista” desde un principio para que yo hubiese hecho alguna otra cosa.

A estas alturas, a menos de 48 horas para que cierre la edición de la revista, poco puedo hacer. Me he quedado sin pieza escrita. He hecho de fotógrafo todo el día, toda la semana y la semana pasada, pero poco más. No habrá artículo firmado por mí. Lo cual me da bastante rabia. ¿Moraleja? Que siempre he de tener más de un tema andando porque nunca se sabe por donde irán los tiros.

Hoy también fue día raro pues estuvo nublado todo el día, como suelen estar los cielos en Londres. Todo Madrid parecía una versión manchega de la capital británica. Con sus ruidos en español, sus tiendas con carteles de neón, sus cafeterías llenas de buena comida española. Y me di cuenta de que no era Londres, era Madrid, pero la luz era la misma. No añoré Londres. No creo que lo llegue a añorar, primero porque voy tantas veces desde que me fui que no tengo tiempo de echarlo de menos, y segundo porque se añora lo que no se tiene, y yo a Londres lo tengo bastante. Estos últimos 15 años en Inglaterra los llevo muy adentro- para bien o para mal- y de momento, ahí están sin molestar.

Me di cuenta de la luz del día en Atocha. Fui al Reina Sofía pare hacer fotos al Gernika de Picasso. Hoy es martes. Museo cerrado. Delante había una chica vendiendo dibujillos más bien feos y sin gracia, un poco como ella. Simple y sin mucha gracia, tirada en el suelo vendiendo su arte a gente que no lo aprecia, como yo.

Me volví a casa y ahí me di cuenta de la luz gris que Madrid tenía hoy. Y del ligero viento que soplaba, ya no caliente hirviendo como hasta ahora sino más leve, casi apagado. Y volví a casa.

Hice por la tarde un par de recados y salí hacia el barrio de Salamanca a hacer fotos al escaparate / vitrina de Chanel y sus bearbricks modelo Lagerfeld. Pero antes de ir, como me había bajado en Núñez de Balboa, anduve por Velázquez hasta el VIPS de Ortega y Gasset. Según llegué fui testigo de una pequeña tragedia la cual aún ahora me estremece.

Un señor de unos 50 años muy bien llevados, quizá menos, quizá más, tenía alzado a un pequeño perro medio muerto y totalmente ensangrentado. Había sangre por todas partes. A su lado, una pequeña niña que me parece no entendía del todo lo que había pasado. El señor metió al pobre perro- aún temblando pues no estaba muerto del todo aunque pronto lo estaría- en su casita portátil en la cual seguramente llegó hasta ese punto unos minutos antes. Nadie se preocupaba por el perro más allá de deshacerse de él lo antes posible.

Ayer en el Independent leí una pequeña entrevista a Patrick Neate, autor de
Twelve Bar Blues y ganador del prestigioso premio Whitbread ( ahora llamado COSTA en honor de la franquicia de Cafés Costa) en el 2001. En ella, le preguntan cual es la mejor edad, y el responde que los seis años. “Con seis años eres lo suficientemente mayor para entender lo que es la mortalidad pero aún muy joven como para considerar que alguna vez te ataña a ti”.

Desde ayer he estado pensando si yo con seis años entendía o no lo que era la muerte. La niña del VIPS creo que no lo entendía. Cuando salí del VIPS, ella estaba en brazos del señor del perro sentados ambos en un banco con la casita del perro al lado. Estaban esperando a alguien. O quizá esperaban algo. Estaban callados los dos. Como dos estatuas humanas pintadas y vestidas pero inertes.

Aún me pregunto como no se le ocurrió a este señor llevar al pobre perro a un veterinario. Más que nada para que el pobre animal no sufriera una muerte lenta y llena de agonía. Aunque quizá el pobre animal, en su estado de shock, y tras la tremenda pérdida de sangre, falleció en su casa como suelen hacer las personas con suerte: rodeado de sus seres queridos. La nena estaba también como en estado de shock. Quieta. No se movía. ¿Sería culpa de ella la muerte del pobre perro?

Cuando crucé Velázquez, además del rastro-más bien río- de sangre, a medio paso de cebra, vi una correa de perro tirada en el suelo. Enseguida me puse a maquinar que es lo que podría haber pasado. El perro se escapó de la correa y fue atropellado. La niña corrió detrás de él y no le pasó nada de milagro. O, la niña soltó al perro y éste se echó a correr para cruzar la calle. Se me ocurrieron tantas cosas. Viendo lo afectado que estaba el padre, o el abuelo, de la niña, pensé que seguro la nena estuvo a punto de perder el contacto con éste mundo. Recuerdo que su madre/abuela salió del VIPS casi con un sincope. Para esta pobre familia hoy fue un día de tragedia. Francamente, hubiese preferido no haber visto nada. Pero la vida es así, te coge y te desbarata el día cuando menos lo esperas. Hoy, esa pobre niña perdiñó un pequeño porcentaje de inocencia y ganó un grano de sabiduría. Aunque...¿de qué nos sirve saber lo que es la muerte?

Me fui andando hasta Serrano para hacer tiempo mientras daban las ocho y volvía a Chanel para hacer fotos al cabo de un rato. Estuve leyendo la prensa del Starbucks y tomando un Latte hasta que eran menos cinco. Volví a Chanel e hice todas las fotos que quise al horripilante bearbrick de la ventana diseñado por Lagerfeld.

Al terminar, llamé a mi amiga Sumi de Londres que está en Madrid y quedamos para tomar algo más tarde. Tomé el autobús línea 1 y me bajé en la misma parada que utilizaba para ir a la
TOBE 3 calles más arriba. No es que sea vago, es que solía llegar tarde, y el autobús ayuda a llegar menos tarde. Me di cuenta de que para mí, esa parada solo servía para tomar el autobús, no para apearte del mismo. Equivocación por mi parte. No es unidireccional. Y hacía tiempo que no la utilizaba. Como mucho desde el 31 de agosto. Y me pareció una eternidad. Qué lejos queda el verano. Nunca he dicho estas palabras en Londres. Quizá porque no suele haber muchos veranos, y si los hay, no son del todo memorables. Siempre te dejan como con ganas de un poco más. Los bocados en Inglaterra suelen ser pequeños en general.

Me fui andando a casa percatándome del frío que hacía. Frío leve, recién nacido, no del todo invernal, ni otoñal. Frío del que sale por el mundo nada más se pone el sol. Frió que debe su existencia a la falta de luz y no a la estación del año. Pero frío al fin.

Le di la bienvenida al frío pues hacía mucho tiempo que en Madrid no le sentía ni respiraba. Aire frío. Le echaba ya de menos. Estaba un poco harto de encontrármelo sólo en Londres donde se refugia durante el verano español.

Ya en casa me puse a escribir y me llamó Sumi. Salí para dar con ella en el Mac Donalds de Gran Vía. Nos fuimos al
XXX de la calle Clavel y tomamos café con leche. Enseguida llamé a mi compañero/colega/ amigo Jordi del master y se vino a tomar algo con nosotros.

Mientras tomábamos café, en la esquina de Clavel y Reina, una pareja nos otorgó un show de naturaleza sexual que duró una media hora. Jordi comentó que ya sabía porqué el café se llamaba XXX. Nos reímos todos. Calladito el Jordi pero cuando las suelta...¡cuidado!

Hablamos de muchas cosas. Viajes, planes, historias personales, sueños, remordimientos y técnicas sexuales (viendo el panorama no me extraña).

Al cabo de un rato nos fuimos cada uno para su casa. Mañana vuelvo al Reina Sofía.

¿Hará frío mañana?

lunes, 11 de septiembre de 2006

Oportunidades para Rusia



Las cosas no van bien del todo en Irán, un país que se está convirtiendo- si no lo es ya de hecho- en la pesadilla del mundo. Gobernado por los Mullahs religiosos y como país exportador de terrorismo, Irán asusta a los líderes seculares del mundo árabe lo mismo que a aquellos que tienen una porción importante de su población profesando la fe islámica.

Su presidente, Mahmoud Ahmadineyad, desea con todas sus fuerzas destruir a Israel y por lo tanto mantiene a Hizbollah fuera de la línea del paro: subsidiado y a sus ordenes. Todos sabemos que hay guerrilleros iraníes luchando en Irak contra los ejércitos de ocupación británico y norteamericano.
Por si fuera poco, Irán va camino de adquirir armas nucleares tras haber mentido repetidas veces a la comunidad internacional acerca de sus actividades e intenciones.

Aún así, aunque el mundo exterior está unido por la ansiedad que produce la perspectiva de tener que convivir, o mejor dicho, malvivir, con una potencia nuclear más, no hay muchas perspectivas de que las Naciones Unidas puedan aprobar un paquete de sanciones efectivas contra
Irán. Sobre todo por las declaraciones rusas al respecto.

Este momento de crisis esta dando a la antigua superpotencia la oportunidad de jactarse de tener una vez más, el poder de decir si sí, o si no a más de un tema. Su poder de veto dentro del consejo de seguridad está haciendo que Moscú pida un foro especial para hacer de intermediario con Irán dados sus lazos con Teherán.

Justo cuando Irán debería estar más preocupado que nunca, está más desafiante que nunca. Tras los eventos en el bano este verano, su prestigio en las calles árabes está refortalecido dada la supervivencia de Hizbollah a los ataques israelíes- que cási se destruyó al bano de paso es casi anecdotal. El estado de emergencia e impotencia internacional ahora mismo anima a Rusia a dárselas de potencia global una vez más. Estos dos hechos, a la vez, demuestran inequívocamente los fallos de la administración Bush, no nos engañemos.

Tras la caída de la URSS, a muy pocos les quedó ninguna duda de que este país volvería, más temprano que tarde, a ser una gran potencia. Si uno lee la prensa rusa hoy en día, está claro que la mayoría de los ciudadanos rusos piensan lo mismo. No es que tengan nostalgia de su pasado soviético, es que su país ha sido una potencia mundial desde al menos el siglo XVIII. No tienen ninguna duda de cual es el sitio que su país-continente debe de ocupar, dados su historia y su tamaño.

Pero no sólo eso,
Rusia aún tiene un veto en el consejo de seguridad de la ONU y sigue siendo la segunda potencia nuclear y militar del mundo. La debilidad diplomática de Rusia tras la caída de la URSS se entiende más como una especie de aberración histórica que como un evento trascendental.

Nada puede ofender a los rusos más que el ser tomados por tontos, a menos que sean ignorados. Y esto sí, Moscú no lo puede permitir.

Una de las razones detrás del éxito del presidente Putin, es el haber restaurado la imagen que los rusos tenían de sí mismos. El haberles devuelto la confianza y el orgullo en sí mismos. Ya lo dijo en su banquete de inauguración “No dejaremos que el orgullo nacional de los rusos sea pisado. Estamos seguros del poder y la prosperidad de nuestro país”.

Hoy en día, Putin está en torno al 70% en los sondeos de popularidad y a más de la mitad de los rusos les gustaría que se cambiase su constitución para dejarle ser presidente una tercera vez.

El PIB ruso casi se triplicó entre el 2000 y el 2004. La pobreza se ha disminuido casi a la mitad y los salarios han subido hasta alturas no antes alcanzadas.


Estas mejoras socio-económicas pueden explicar bastante bien por qué Putin es tan popular con su electorado, pero son suficiente para justificar su regreso [el de Rusia] a las grandes ligas.

Pero no es oro todo lo que reluce....

Aunque es verdad que le economía rusa ha mejorado tras los años de Yeltsin, los cambios recientes se deben más al hecho de que la economía rusa hoy en día es muy dependiente del precio del petróleo que a ningún otro factor económico.

Mientras que éste siga a $70,00 por barril o más, las fortunas de Rusia seguirán creciendo. Pero además de la industria armamentista rusa, una reliquia heredada de la URSS, es difícil pensar en alguna otra industria en la cual
Rusia se exceda o esté a nivel mundial.

Putin inclusive ha hablado de Rusia refiriéndose a ella como una superpotencia energética, lo cual no es lo mismo que una superpotencia económica o militar. Se acerca el otoño y el invierno, y en Europa somos cada día más dependientes del gas ruso.

Un nuevo gasoducto unirá San Petersburgo con Alemania a través del mar Báltico. No pasará a través de Bielorrusia o de Ucrania para asegurar que si hay que zarandear un poco a estos países, Europa occidental no sufrirá por ello. Otro gaseoducto llevará el preciado combustible a China y a Jan.


De momento, Rusia se puede aprovechar de ser el primer productor mundial de gas natural, y el segundo de petróleo. Sólo Arabia Saudita produce más petróleo. Sin embargo, mientras que el petróleo hace del reino Saudí una región estratégicamente importante, su influencia política es bastante leve más allá de su zona geográfica. ¿Le podría pasar lo mismo a Rusia? ¿Será Rusia capaz de beneficiarse al máximo de su riqueza natural?

Según la prensa británica, dos tercios del gas ruso provienen exclusivamente de tres campos que están en declive.
Rusia ha de invertir billones de dólares en la industria, pero Putin no ha sabido crear las condiciones económicas que atraen capital extranjero.

Cuando desmembró la petrolera Yukos mando encarcelar a su ejecutivo jefe, Mikhail Khodorkovsky acusado de impago de impuestos. Ahora, las grandes compañías petroleras rusas están controladas desde el gobierno.
Gazprom tiene como uno de sus jefes al vice Primer Ministro Dimitri Medvedev. Rosneft tiene a Igor Sechin, vice jefe de personal del Kremlin. No es difícil de suponer que cuando la política y la industria se mezclan, hay abusos, desperdicio y corrupción.

Según Transparency Internacional, de 158 puestos,
Rusia es el número 126 de entre el nivel de países más corruptos junto con Albania, Níger, y Sierra Leona. Islandia es el país menos corrupto, y España está en el puesto 23.

El tamaño económico de
Rusia en los años 1990, la aproximaba a Bélgica. Hoy está situada junto a Brasil pero lejos de la India. Su PIB por cabeza la sitúa en el puesto 70 del ranking mundial. Por si fuera poco, su población perdió medio millón de habitantes en los primeros seis meses del 2005. En Rusia hay más abortos que nacimientos hoy en día. Se cree que la población de Rusia caiga un 50% si se siguen las proyecciones del gobierno ruso. La esperanza de vida en Rusia ha decaído de 63 años hace una década a 56 años hoy, casi lo mismo que Bangladesh. ¿Esto es progreso y bienestar?

La pobreza relativa de Rusia, junto con su dependencia económica en los energéticos explican en parte su creciente relación económica con Irán. Su participación en la construcción del primer reactor nuclear iraní está valorada en más de un billón de dólares. No es que sea calderilla. Pero quizá la necesidad económica rusa ha distorsionado su punto de vista político.

Dada la proximidad geográfica, Rusia debería estar más preocupada que EEUU de las ambiciones nucleares iraníes. De momento, Rusia aún tiene que estar al tanto de sus minorías y vecinos islámicos, muy olvidados ambos desde el desmembramiento de la URSS. Y aunque Chechenia no es materia de primera plana de momento, eso no significa que las demás provincias separatistas rusas estén dormidas. Aquel pequeño conflicto zarandeó a la Federación Rusa durante muchos años.

Aún así, es posible que Rusia se engañe a sí misma respecto de su influencia en Teherán. Aunque Rusia ofreció a Irán la posibilidad de enriquecer uranio en su territorio- el necesario para sus fines pacíficos- podría decirse que Ahmadineyad les dio coba hasta ver a donde llegaba, al igual que hizo con los negociadores de la Unión Europea.

Tras la última guerra del
bano y su aparente triunfo para la causa islámica, no es de esperar que ahora Ahmadineyad se tome más en serio a Moscú que antes. Aunque Putin esté ahora disfrutando de la oportunidad de hacer de menos a EEUU, puede ser que dentro de poco Rusia quede humillada por culpa de Irán. ¿Se olvidan todos que Bush no va más allá del segundo término?

Sin duda, cada día queda menos tiempo para que
Rusia vuelva a resurgir como una gran potencia. No es difícil prever que Rusia y los EEUU vuelvan a verse las caras como rivales antes que como amigos y que las actitudes políticas de la guerra fría resurjan una vez más. Ya el vicepresidente Cheney acusó a los rusos de utilizar el gas y el petróleo como instrumentos de “intimidación y chantaje” y de amenazar la integridad territorial de sus vecinos en el caso de Ucrania. Y aunque Rusia podía argumentar con razón que Ucrania pagaba poco por el gas que consumía de Rusia, Putin respondió a los comentarios de Cheney utilizando imágenes soviéticas olvidadas desde la guerra fría comparando a los EEUU con un lobo.

EEUU por su parte, sigue con su política de acercamiento a Ucrania y a Georgia ofreciéndoles las llaves de entrada a la OTAN. Sus motivos seguramente más políticos que estratégicos pues se trata de afianzar sus democracias e independencias dándoles al bienvenida al club occidental. Pero hasta que no cambien sus artículos, según la OTAN, un ataque a uno de sus miembros, es un ataque a todos. Rusia hace bien en preguntarse contra quien están estos países aliados exactamente sino es contra Rusia.

Sin embargo en Rusia, estas posturas políticas, reliquias de la guerra fría, pueden ser a la vez sumamente atractivas para el gobierno y dañinas. Rusia aún tiene que definirse a sí misma como Euroasiática u occidental. Ya lo escribió Huntington. Moscú y San Petersburgo se han vuelto a convertir en grandes centros culturales y económicos europeos. ¿Pero sabemos a ciencia cierta si Rusia aspira a tener una economía de mercado libre y ser una democracia a la occidental como las demás?

Dada la ligera crisis de identidad actual por parte deRusia, occidente puede hacer mucho por atraer a Rusia hacia su huerto utilizando poco más que la cortesía común- por ejemplo consultando con Moscú puntos cruciales económicos- además de su puesto como miembro de los G8- y con algún cumplido que otro. Esto, a occidente, no le cuesta nada. Mientras tanto, los rusos han de entender que no van a ser aquella potencia que fueron hasta dentro de un buen rato. No ha de ser fácil ver que China les ha adelantado hace tiempo. Pero Irán no es la oportunidad que hará que Rusia se reestablezca como aquella potencia global. Más bien, es una oportunidad para definir su carácter nacional. ¿Es posible que sus exportaciones a Irán, por lucrativas que sean, les cieguen a ver la necesidad de imponer sanciones económicas a Irán? ¿Será posible que Rusia, dañada por una guerra interna, casi civil, y por la violencia islámica, vaya a dejar que una teocracia islámica cercana a su flanco sur adquiera armamentos nucleares? ¿No lo ven casi como un suicidio?

viernes, 8 de septiembre de 2006

B A R B I E

No soy uno al que le guste poner chistes y monerías ajenas en su bitácora pero.....éste merece una sonrisa.

Barbie

A dad is on his way home a bit late from the office when he realises that it's his daughter's birthday and he has not bought her a gift. So he stops at a toy store to buy his daughter a Barbie.

Inside he sees a Barbie display and asks the salesgirl how much the Barbies are.

The girl responds: "Which one? We have:

Gymnasium Barbie: £19.95
Volleyball Barbie: £19.95
Shopping Barbie: £19.95
Surfer Barbie: £19.95
Disco Barbie: £19.95
AND
Divorced Barbie: £299.95

Shocked, the man asks, "why is Divorced Barbie £299.95 when all the other Barbies are £19.95?"

Exasperated, the girl responds: "Sir, Divorced Barbie comes with

Ken's Car
Ken's House
Ken's Boat
Ken's furniture
Ken's jewellery
Ken's money
Ken's computer,
and Ken's best friend... "

Me encanta como la vida real y la fantasia se entrelazan.

miércoles, 6 de septiembre de 2006

Fin de una etapa única


La etapa de radio ha terminado. Con mucho dolor, la semana pasada me despedí de mis compañeros. Gran Bwuana, Jefe #2, jefas, compañeros, colaboradores, emisoras, invitados, jefes de sección, corresponsales en el extranjero más becarios de otras secciones....en fin, todas las personas que de alguna manera, me regalaron un verano inolvidable.

Y también adios a los temas. A aquellos quebraderos de cabeza que suponía el tener temas para sugerir en reunión día tras día. Me quejo, pero si soy sincero, es de lo que más me gustaba hacer. Me encantaba tener temas de actualidad para poder pedir que se hicieran. Como aquel famoso tema de la Cuba post-Castrista que fue vetado por la enfermedad del susodicho octogenario dictador y líder de SU revolución cubana y el predecible traspaso de poderes a su hermano Raúl. Durante un par de días, estuve corriendo por delante de la actualidad pues mi idea salió antes que su enfermedad. Pero no importó.

Como tampoco importan las llamadas a distintas radios para hacer el tema de la urbanización depredadora. O las llamadas a diversas patronales que estaban de vacaciones y que no cogían el teléfono. Y las llamadas a los llamados expertos que se habían pirado fuera de vacaciones y no entendían cómo...seamos honestos y claros...salir en la TOBE era más importante que cualquier otra cosa...¡y nunca lo entendieron!

Los que sí lo entendieron, y a quienes también estoy 100% agradecido, eran los impagables colaboradores de la pieza de los nuevos inmigrantes españoles. Los más preparados. Los que no pisarán una fábrica de automóviles en Alemania más allá de para comprase uno y que viven en Inglaterra o EEUU y no trabajan de asistentes domésticos sino que personas procedentes de países con menos recursos que el suyo son los que ellos contratarán para que tengan sus casas sin mácula alguna. A todos gracias.

Como regalo de partida, y sé que suena a tontería pero para mí no lo fue,
Viggo Mortensen fue a la radio para promocionar la película del Capitan Alatriste. En persona era simpático y se dejó hacer un par de fotos. También tuvo que dejarse besar por las chicas que se le abalanzaban encima con los labios dispuestos a besarle pase lo que pase.

Era mi último día y lo vi todo un poco como si fuese una película. Yo participaba claro, pero lo veía todo como una especie de espectador mudo. Estaba y no estaba a la vez. Como un sueño ¿quizá lo soñé? Como la etapa de la radio. ¿Un sueño? ¿Ocurrió de verdad? ¿Ese era yo? Eso suele decirse de las fotos antiguas. Hoy lo digo de los recuerdos recientes, que en unos meses serán recuerdos antiguos y más adelante formarán parte de la memoria. Hoy lo llamo etapa. Mañana quizá lo llame época. ¿Llegará a ser una era? ¿Quien lo sabe?

De momento, me conformo con publicar y mirar las fotos del verano con los compañeros antiguos y nuevos que me acompañaron en la radio, las fotos de Viggo, y hacer como las mujeres que, según los diarios gratuitos madrileños, combaten la depresión de la vuelta a casa mirando fotos. Miraré a Viggo. Y trataré de no olvidar lo vivido.

lunes, 4 de septiembre de 2006

Madonna en Amsterdam



El concierto de Madonna en Ámsterdam de ayer empezó unas horas antes de que ella saliera en el escenario.

Para la chica italiana que me pidio 10 céntimos para poder pagarse el último billete que le faltaba para llevarla a ella y a sus seis amigos hasta la Ámsterdam Arena- estadio privilegiado en donde tendría lugar el concierto de Madonna ayer por la noche- el concierto seguramente empezó en ese momento.

Para Enrique, un chico mexicano con el que tomamos desayuno un par de veces en el hotel de Amsterdam, el concierto empezó días antes cuando salió de Oslo para venir a ver a Madonna.

Cuando estaba de camino al concierto, en el andén de la estación central, la conductora del tren, una señora de complexión fuerte y pelo rubio sale a gritos al andén para pedir a la gente que se baje. “
¡Señores, por favor! ¡Así no voy a mover el tren un centímetro!” “Hace bien. Si tenemos un accidente, ella es la responsable” pensé yo, pero no me moví un ápice.

No hubo malas caras, ni escenas de las que se suelen dar en otros países. La conductora, habiéndose cerciorado de que el tren iba seguro, se subió a la cabina y enfiló hacia la estación de Bijlmer, a cinco paradas de la estación central. Para mi, en ese momento acababa de comenzar el concierto.

Nada más llegar a la plaza que está abajo de donde te deja el tren, te das cuenta de los diversos tipos de admiradores que tiene Madonna. Desde un grupo de 5 chicos todos de blanco con una boa de plumas rosas hasta un grupo de mujeres de unos 45 años como edad media, todas peinadísimas, puestísimas, con las pestañas larguísimas y con unos tacones de aguja tan afilados que daba miedo pensar como acabarían esos pies al final de la noche.

También había un montón de chicas -de todas las edades- con sombreros de vaquero de color rosa y una diadema de diamantes en la cresta y otro tanto de chicos con el mismo sombrero pero de color azul. Todos haciendo cola de manera civilizada, riéndose, pasándolo bien. Todos con ganas de ver a Madonna. Era otro país, otra cultura. Otra manera, menos salvaje, de hacer las cosas.

Una vez dentro del Ámsterdam Arena- estadio cubierto y de enormes dimensiones con capacidad para 51 000 personas- hubo que esperar un buen rato antes de que Madonna saliera al escenario. Pero valió la pena. ¡Y con creces!

Primero, mientras que la gente llegaba, tres chicos que estaban en el césped, se apuntaron como animadores y estuvieron un buen rato tratando que los ahí presentes hiciesen una ola mexicana.

Al poco rato, y ya cuando por fin lograron una ola de entre 500 mil intentos, salió en escena el DJ Paul Oakenfold. Su set fue magistral. De Depeche Mode a U2 pasando por Miss Kittin, la música ayudó a ambientar la espera. Tras acabar su set de una hora, los animadores volvieron. Esta vez con más suerte. Claro, estábamos ya más a punto todos. Había ganas de marcha.

No solo las gradas hacían la ola, sino que el césped participaba también. Así estuvimos un rato hasta que, de repente, se oyeron unos pasos de caballo a pleno galope. Empezaron los gritos del público. Se apagaron las luces y el sonido invadió el espacio. El concierto acababa de empezar para todos.

Con una estética hípica impecable, el primer tramo del concierto se dio lugar. Entre arneses, fustas, látigos, monturas y estribos, desde el interior de una bola de cristal de discoteca gigante, cortesía de Swaroski, Madonna declaró “
Damas y caballeros, el espectáculo acaba de comenzar”. ¡Y como!

Cuatro números sacados de su último disco: Confessions on a dance floor, con coreografía más que espectacular es que lo siguió a las palabras de Madonna. Si el espectáculo hubiese acabado ahí mismo, los presentes se hubieran podido haber dado por satisfechos, pero lo que aconteció a lo largo de la noche tuvo el material suficiente como para llenar un circo de tres pistas.


Inmediatamente después de ver a Madonna hacer gimnasia sobre un toro mecánico, sus bailarines nos demostraron las últimas novedades del Parkour- la nueva tendencia parisina (y londinense) de saltar entre edificios y paredes haciendo atletismo- sobre un ring que desciende del cielo. Y mientras que permanecimos boquiabiertos por la pericia de los bailarines, empezó el set más polémico del concierto. Las seis pantallas nos bombardearon con imágenes de niños con Sida, de sangre a borbotones, de estadísticas escalofriantes. En África ahora mismo hay 10 millones de niños con sida.

En el 2010 habrá 20 millones de huérfanos por la enfermedad, y de estos, la inmensa mayoría morirá antes de cumplir los dos años. Mientras las imágenes conmueven, Madonna cantó “
Live to tell” crucificada en la cruz más glamurosa de la cristiandad- también obra de Swaroski- lo cual se ha convertido en la parte más polémica de su concierto.

Y uno no puede más que preguntarse ¿qué es más escandaloso y polémico, el que ella esté cantando desde una cruz, o las estadísticas que acaban de mostrar? Si aún quedaban dudas, Madonna se encargó de dar la dirección de la ONG de Bill Clinton para hacer las donaciones pertinentes antes de mandar a George Bush a la mierda.... o "
Fuck George Bush" que es lo que dijo literalmente.

Recuperados rápidamente de la escena más "
polémica"- que para muchos era “Divina” como dijo Miguel Angel Dionis y para otros explica que como “ella es la reina, es única” según Manolo Cacho de Zaragoza- el concierto siguió la vena globalizadora, y el cantante israelí Yitzhak Sinwani salió a cantar en escena con ella mientras una pareja de dos chicos se enamoraron en el escenario, uno con una estrella de David en el torso; el otro con una media luna y una estrella también en el torso.

Madonna y Sinwani cantaron
“Sorry” versión globalizada antes de que ella se metiese de lleno en sus raíces rockeras norteamericanas y cambiase de rumbo de nuevo, esta vez, guitarra eléctrica en mano, nos cantó “I love New York” como si fuese la versión femenina de David Bowie.
La misma guitarra nos acompañó mientras cantaba versiones acústicas (a lo Madonna claro) de “
Ray of Light”, “Let it Will Be”, “Drowned World” y “Paradise (Not for Me)”. Al poco tiempo, Madonna pidió al público que alzasen las banderas que trajesen y se puso a decir en voz alta el nombre de los países que ella veía.

Brasil, Escocia, Bélgica, México, Italia.....una bandera con un toro...no conozco a ese país....” algo que quedó obvio puesto que no viene a él de gira.

Y después de recibir unas flores, se paró en seco y le dijo a uno que le reconoce y habló con él: un chico italiano del público quien, tras regalarle un sombrero de vaquero, le confesó que la había visto este año 11 veces. Y nos dijo Madonna al final del set “
Este ejercicio es para que veáis la de personas de distintos sitios que puede haber en una misma habitación. Tenemos que respetarnos, y demandar la paz. No lo olvidéis”. Bueno, que cada quien saque sus conclusiones....

Quizá lo bueno de tener una carrera que empezó en los albores de los años 1980, es que tienes material para dar y para regalar, y Madonna lo tuvo. Tras un cambio de escena, enfundada en un trajo de pantalones blanco de
Gaultier, Madonna dejó atrás la acústica y nos llevó hasta los años 1970 mientras que cantaba “Disco Inferno” mezclada con “Music” seguida por “La Isla Bonita” y una versión sólo conocida por los fans más acérrimos puesto que nunca fue lanzada como sencillo de “Erotica” llamada “You Thrill Me”.

Y como último escalón de esta procesión
in crescendo nos cantó un “Lucky Star” que se desvestía y se convertía poco a poco, al igual que ella cambiaba de sastre blanco a maillot púrpura con corsét, en la canción que cerró el espectáculo “Hung Up”.

Y de la misma manera que comenzó, con luces, sonido y estrépito, el espectáculo terminó. Rápidamente, Madonna y sus bailarines dejaron el escenario vacío mientras que el público pidió más. Pero no hubo bís.

A los pocos segundos, unas letras de color rosa a la manera de escritura preguntaron desde el escenario
“¿Ya te has confesado?” No había dudas. El espectáculo había terminado para todos.